Tous les moyens sont bons pour se déplacer à Melbourne. Le CBD est assez petit, donc tout se fait à pied. La ville est d’ailleurs conçue selon un plan en échiquier ou en damier. Des rues rectilignes d’ouest en est et du nord au sud. On se repère facilement et on apprend vite à se déplacer avec aisance.
Le Tramway
Melbourne possède l’un des réseaux le plus étendu au monde. Près de 245 kilomètres de voies sur la ville de Melbourne et ses alentours, car le tramway dessert également la grande banlieue. Inaugurée en 1885, le tramway fait la fierté des habitants de la ville. Il existe 28 lignes et chacune se partagent parfois les rails. Ainsi, il n’est pas rare de voir sur le même quai trois tramways différents patienter en file indienne.
LA FREE TRAM ZONE
Melbourne a eu l’intelligence de rendre une partie de son réseau gratuit, et ainsi d’inciter fortement les habitants et autres touristes à prendre le tramway. La Free Tram Zone est donc une zone blanche (ou verte, comme elle est représentée sur un plan de la ville) qui se calque parfaitement sur le plan du CBD. Un rectangle de 3 kms de long sur 2 kilomètres de large où les trams sont gratuits. La ligne City Circle fait le tour de la ville et utilise ses plus vieux tramways, tout en bois. les principaux sites touristiques sont desservis jusqu’à l’ouest de la ville, au sein du nouveau quartier des Docklands. Une façon de découvrir la ville à bord d’un monument de Melbourne.
LE COÛT
Le réseau, même s’il est développé, simple et parfois gratuit, n’est pas le moins cher. Un aller simple coûtera 2.05 $ pour la zone 1 et 4.10 $ pour la zone 1+2. Deux formules existent sur la MYKI Card:
- La MYKI money : la carte sur laquelle on met régulièrement de l’argent dont le compte est débité selon la zone empruntée à chaque trajet.
- Le MYKI pas : un abonnement par jour que nous pouvons acheter jusqu’à 365 jours (1600 $ annuel). C’est un abonnement qui permet de prendre les transports de manière illimitée et qui sera très utile pour les personnes ayant besoin des trams, bus ou trains quotidiennement.
Le Metro
Les Australiens l’appellent metro, mais il a plus l’allure d’un train, ou d’un RER parisien (en plus propre, moins rouillé et plus sûr of course). Doté d’une quinzaine de lignes, le train dessert toutes les villes de banlieues de Melbourne. Ainsi, chacun peut accéder au centre en un claquement de doigts.
La ville a entrepris des travaux importants car de nombreuses stations sont en cours de construction. Les stations situées à l’intérieur du CBD forment un cercle, le City Loop, qui permet de relier plusieurs gares centrales au coeur de Melbourne : Southern Cross – Melbourne Central et Flinders étant les principales. Ainsi tous les trains à destination ou en provenance de la banlieue effectue cette boucle.
Pour emprunter les métros, il faut sortir la Myki card et les tarifs sont équivalents à ceux pratiqués par le tram. Ce qui n’est pas très pertinent, car on peut faire 25 km entre Melbourne et Glen Waverley et faire un tronçon d’un kilomètre en tram, vous paierez 4.10 $ si vous faites un trajet dans la zone 1+2. Logique !
Le Taxi
On les voit tous les jours par centaines. Jaunes, ou gris, berline ou van, les taxis de Melbourne pullulent à toutes heures du jour et de la nuit. Le marché se disputent entre Indiens. Beaucoup d’entre eux portent le dastar, le turban indien de la communauté sikhs.
Le prix de départ d’une course est de 3.7 $, suivent 1,8 $ / kms parcourus et 0.65 cts / mns. Ces prix sont les prix moyens observés, car plusieurs compagnies se partagent le marché.
Les taxis ne vendent pas du rêve : le qualité est en baisse, les chauffeurs parfois un peu largués sur la destination… Selon certaines personnes que nous avons rencontré le marché est contrôlé en haut par une véritable mafia. Seuls les indiens acceptent ce boulot mal payé et très souvent mal considéré : les taxis servent principalement à transporter des australiens ivres. Et quand un Australien est ivre, il est chiant! Ainsi, UBER prend une part considérable sur le marché des taxis : service impeccable et voiture plus confortable. On dit aussi que les prix sont nettement plus bas que les taxis jaunes.
Le Bus
On peut dire que le service de bus pallie au manque de tramway dans certaines zones blanches. Bien pratique, on trouve plusieurs lignes dans le centre du CBD qui desservent la banlieue de Melbourne. Le réseau n’a pas l’air des plus ponctuels, et les arrêts de bus sont subtiles à trouver. Un poteau avec un petit écriteau inscrivant les horaires.
Un service en fin de semaine est prévu pour la nuit, appelé Night Rider et permet de relier le CBD à la banlieue grâce à une dizaine de lignes dédiées.
Pour rejoindre l’aéroport international de Melbourne, une compagnie de bus – Skybus – permet de relier le centre en à peine 30 mns et pour un total de 19 $ aller simple. Le service est accessible 24/7 et propose la WIFI à bord.
Le Vélo
La ville de Melbourne a développé en 2010 son réseau de vélo en libre-service. Moins étendu que son cousin parisien, la ville ne compte que 50 stations (Paris en possède 1200) et permet de louer un vélo pour quelques dollars par jour. Attention, le casque est obligatoire dans l’intégralité de l’Etat du Victoria.
LE COÛT
3 $ / jour pour des courses de 30 mns gratuites
8 $ / semaine pour des courses de 30 mns gratuites
60 $ / an pour des courses de 45 mns gratuites