Balade côtière en Loire-Atlantique : de Pornic à Pornichet

L’été bat son plein en France et même si la crise de la Covid-19 nous a fait vivre une année particulière, il faut avoir l’honnêteté de l’avouer : nous n’avons jamais autant profité de ces instants de liberté. Circuler librement, revoir ses proches, et pour certains, se rendre sur la côte. Aujourd’hui, nous partons à la découverte d’une partie du littoral de Loire-Atlantique : de Pornic à Pornichet en passant par Tharon-Plage et St-Nazaire. Un itinéraire suggestif depuis la frontière sud du département de la Loire-Atlantique en remontant vers le nord.

PREMIER ARRÊT : PORNIC

Située à environ une heure de la ville de Nantes, la commune de Pornic dispose d’un joli château pluriséculaire et un port. La ville connaîtra à l’instar de nombreuses stations balnéaires du Grand Ouest (Dinard, La Baule etc…) une arrivée massive de touristes venant de tous horizons avec l’inauguration du train en 1875. Sa situation proche de Nantes et le développement de son tourisme thermal attirent de plus en plus les Nantais aisés qui y firent construire villas, hôtels, casinos…

Vous avez la possibilité de faire plusieurs balades depuis le parking du château, nous avons choisi de faire le « Circuit Sainte-Marie ». La boucle de 8,3 km alliera incursion par les terres et découvertes de petites criques charmantes.

Départ du parking du château où vous traversez la route pour accéder au Jardin de Retz avec ses magnifiques saules pleureurs, qui est une charmante chambre d’hôtes.

Vous tournez ensuite afin d’accéder au Tumulus des Mousseaux, pan de l’histoire celte de la ville. Ce site mégalithique d’une envergure d’une 18 mètres sur 14, remonterait au néolithique (3500 avant J.-C.).

Vous longez ensuite le golf verdoyant de Pornic, avant d’accéder au cœur du village de Sainte-Marie. De là, vous pouvez bifurquer par la plage de Montbeau, située en contre-bas du village. Une jolie crique avec quelques rochers et une belle vue sur la côte et ses villas vous seront permises en descendant les quelques marches de l’escalier.

Regagnez le parking du château par le boulevard de l’Océan qui vous fait jouir d’une vue imprenable au cœur des villas historiques du village. Quelques plages sont sur le chemin : Notre-Dame, des Grandes Vallées, celle de l’Impasse et enfin celle de la Noëveillard.

SECOND ARRÊT : THARON-PLAGE

Quittez Pornic en empruntant la D213 pour regagner Tharon-Plage. Cette plage est connue principalement pour ses cabanes en bois sur pilotis. Un peu moins charmante que sa voisine de Pornic, le village mérite l’arrêt pour s’imprégner de cette ambiance résolument tournée vers la mer. Ces maisonnées boisées, que l’on appelle « pêcherie », étaient construites afin de faciliter la pratique de la pêche au carrelet. Le carrelet est ce filet carré tendu et descendu horizontalement à l’aide d’un treuil. Il peut être tout à fait possible de louer l’une des cabanes dans le pays de Retz le temps d’une marée … ou d’une nuit (sans électricité, ni eau courante !).

TROISIEME ARRÊT : SAINT-NAZAIRE

Voulant terminer notre journée de l’autre côté de l’Estuaire, nous décidons de nous arrêter à Saint-Nazaire pour découvrir le centre-ville. Nous avions d’ailleurs entendu parler des fresques murales inaugurées lors des éditions estivales du festival Les Escales. Un street artist nous avait davantage intéressé que les autres, Adnate. Vous vous souvenez sans doute de ce nom lorsque nous vivions à Melbourne, l’artiste avait développé de nombreux projets dans les différents quartiers de la ville. C’est l’un de nos street-artistes préférés, de par la puissance de son trait et l’hyperréalisme qui s’en dégagent. Située sur le flanc d’un immeuble d’habitation moderne, rue Henri Gautier, Adnate nous offre « Unravel », une nouvelle œuvre pleine d’énergie, d’espoir et en lien avec son thème de prédilection : le respect des communautés aborigènes.

Un peu plus loin, nous découvrons également les œuvres de Nard, Ellen Rutt, ou l’artiste chilien La Robot de Madera.

DERNIER ARRÊT : PORNICHET

Une très belle station balnéaire sur une plage aux dimensions monumentales. Il faut apprécier avoir un banc de sable à perte de vue bordé d’immeubles (aux goûts architecturaux douteux – Coucou La Baule !).

La ville a construit sa richesse entre autre grâce à ses marais salants, délaissés peu à peu et remblayés à la fin du XIXè siècle et l’envolée du tourisme des riches familles nantaises à la recherche des bains de mer.

Des balades le long du front de mer aménagé vous sont permises ou alors le plaisir de ne rien à faire à siroter un café les pieds dans le sable.

Nous avons mangé d’excellentes moules-frites au Clan des Fish, petit restaurant de La Baule, les pieds dans le sable. Un vrai régal et récompensé d’un magnifique coucher de soleil !

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