Fermez les yeux et imaginez la boulangerie du futur. Imaginez un espace fonctionnel aux lignes épurées et aux matières brutes. En vitrine, des pâtisseries aux noms originaux sont rangées élégamment. Kanelbullar, Pompon et autres Bostock vous mettent l’eau à la bouche et vous ne savez que choisir ! Au bout du comptoir, quelques tables vous accueillent pour un moment de détente avant le travail, après une longue réunion ou une pause gourmande bien méritée. La Maison Arlot-Cheng, c’est la conjugaison de ce projet, celui de créer un lieu unique au cœur du quartier bouillonnant de l’Île de Nantes.

Une histoire d’amour

Souvent, les plus belles histoires entrepreneuriales commencent par des histoires d’amour. Et vous l’aurez constaté le nom de la Maison est la juxtaposition de deux noms. Lui, c’est Pierre-Antoine Arlot. Elle, c’est Chin-Jy Cheng. Ils se sont rencontrés à Shanghai alors que tous deux travaillaient dans le domaine du conseil et du recrutement. Au-delà de l’idylle qui les unit, Arlot et Cheng joignent leurs passions et plus que tout le souhait d’ouvrir un lieu mêlant la gastronomie et l’hospitalité. Ils ont défini ainsi les premières lignes de leur projet d’ouvrir un atelier artisanal et créatif avec une forte conscience écologique au cœur de l’île de Nantes, le quartier d’affaires de Nantes.
Une ambiance atypique
Plus qu’une boulangerie, la Maison Arlot-Cheng propose un univers particulier. Elle ressemble beaucoup à ce que nous aimions à Melbourne, ces adresses brutes, avec du caractère et ayant une conscience écologique forte. Derrière les tracés rectilignes du mobilier se cache une richesse explosive d’envies, de saveurs et de douceurs. L’équipe est jeune et très accueillante. Ca foisonne dans un calme discret.



Du Pain et du Gain
Spécialité de la Maison, le pain a été pensé dans les moindres recoins de sa mie. En effet, Pierre-Antoine a sourcé avec passion les farines qu’il utilise (de meule locale et en fermentation longue ; gluten free ; au seigle…). Le succès est là, car très rapidement, son pain s’est retrouvé sur les tables des restaurants nantais tels que Pickles et l’Aménité (dont nous parlions récemment). L’ouverture des ateliers et de la cuisine grâce à une baie vitrée large donne envie d’admirer les techniques artisanales des heures durant.
Côté café
Les menus changent toutes les semaines et proposent une gamme de snacks ou plats à des prix très (très !) doux et d’excellente qualité. Nous avons choisi la pizza (c’est un régulier, la pizza change toutes les semaines) aux tomates, à la mozzarella et olives (6,5€) et un bread pudding aux légumes de saison (9€). En dessert, nous avions dégusté leur bon cheesecake à la ricotta (3,8€) et le pompon (1,5€), un bun brioché à l’huile d’olive. Tout est très bon, avec du goût et a le goût de trop peu.




On a entendu parlé d’un paris-brest version sarrasin, mais lors de notre dernier passage : rupture de stock… On espère trouver le bon créneau pour le déguster !
Adresse : 36 rue de La Noue Bras de Fer, 44200 Nantes
Horaires : du mardi au samedi (8h – 18h)
Toujours ouvert pendant le confinement, la Maison s’associe avec des restaurants pour l’élaboration de panier-repas pour le dîner à partager (ou non !). Actuellement, la Maison s’associe avec Vacarme (25€ / personne)